AQUARELLES, PIGMENTS & ECRITS NOMADES


"Incendies"

(en cours)

Chaque portrait de "Incendies" est une mémoire en sursis.

À l’aquarelle et au crayon, je dessine des femmes issues de peuples disparus ou en voie de disparition. À leurs côtés, un animal du même territoire — disparu ou menacé — témoigne de l’équilibre rompu entre l’humain et le vivant. Un fragment de leur langue, souvent elle aussi en train de s’effacer, accompagne chaque œuvre : dernière vibration d’un monde pluriel, en train de sombrer.

Ce travail est un hommage pour les cultures, les espèces, les mots qui s’éteignent — et une tentative de garder vivante leur beauté.

 

Crayon, collages, encres aquarellables et feuilles d'or

Impression grand format sur tissu coton vieilli

inspiré de "Nous ne sommes pas des fleurs, nous sommes un incendie", slogan féministe coréen


"Requiem"

(En projet)

Il m'est depuis des années difficile et douloureux de constater la disparition irréversible de certaines espèces animales et végétales, happées dans le terrible engrenage d'une humanité-ogre sans foi ni loi. J'ai passé un moment terrible face à la prise de conscience de cette perte définitive, et il m'a été impossible de faire ce constat sans une immense douleur. Respecter l'acte sacré du deuil devenait pour moi essentiel si je voulais retrouver mon humanité face à ce drame. J'ai fait mon deuil, j'ai accompagné avec mon coeur.

Aujourd'hui, je travaille à la création de fragiles sanctuaires, pour, comme un requiem, célébrer, remercier, accompagner les disparus, ces espèces animales balayées du monde, dans le silence, le déni ou l' indifférence.
Les pigments, le crayon et la feuille d’or, associé à un travail à l'encaustique, viennent ici fixer leur portrait, m'inspirant des magnifiques "portraits de Fayoum" qui ont su traverser le temps pour venir jusqu'à nous. Chaque création procède d'un rite, d'un ensemble de gestes, de mots, d’actions, qui permettent de se “relier”, de se “recueillir”, ensemble, face à l’effacement, ... un geste sacré pour dire adieu.
Parce qu’on ne regarde pas mourir le vivant sans rien dire. Parce qu’il faut savoir pleurer ce que l’on détruit. Parce que l'on ne peut laisser partir l'être qui nous donna sa grâce et son amour sans l'accompagner vers le repos et la paix éternels.

Pigments, encaustique et feuilles d'or

(Projet:)


Ecrits nomades

Aquarelles & encres

Dans mon Royaume - "Enfance en conscience"


Illustration d'album "Muses"

Aquarelles, encres et crayon - Encadrées 40x31cm


Illustration d'album "Le Rouge à lèvres"

 Illustration Fabienne Aumont sur les textes de Marie Cenec

Encres, papiers déchirés et rouge à lèvres